Utiliser des huiles essentielles durant la grossesse : quels dangers ?
Tout le monde le sait, les femmes enceintes doivent faire attention à ce qu’elles consomment ainsi quà leur environnement durant la grossesse, pour leur santé et leur bien-être mais également et surtout pour la santé de leurs bébés. Ainsi il conviendra d’être vigilante sur les produits notamment les huiles essentielles. Si certaines sont réputées pour avoir des bienfaits sur les femmes enceintes, d’autres sont totalement contre-indiquées. Il leur est alors nécessaire de bien s’informer sur les avantages, les inconvénients et les limites de l’aromathérapie. Utiliser des huiles essentielles durant la grossesse : quels dangers ? découvrons ensemble…
Qu’est-ce qu’une huile essentielle ?
Contrairement aux idées reçues, une huile essentielle est différente d’une huile végétale. En effet, elle n’est ni un corps gras ni une huile. Elle est donc dépourvue de lipides et n’a pas de valeur nutritive. Une huile essentielle est un concentré de molécules aromatiques dont la puissance est particulièrement élevée. Elle est en effet, une essence aromatique extraite d’espèces végétales diverses comme le thym, la
menthe poivrée, la lavande vraie, la mandarine, la camomille, l’amande, l’ylang-ylang, le géranium,
l’eucalyptus, le basilic, etc.
Ces particules peuvent avoir des actions spécifiques sur l’organisme et le métabolisme en contact avec ce concentré. C’est pour cela que les aromathérapeutes accordent des bienfaits et vertus différents à chaque huile essentielle. Ainsi, certaines seront jugées efficaces contre certains maux relatifs à la grossesse, d’autres seront à éviter car elles pourront provoquer d’importants effets secondaires sur la mère et l’enfant à naître. Les huiles essentielles durant la grossesse, quels dangers ? Voyons ensemble.
Huiles essentielles : les risques pour les femmes enceintes, allaitantes et leurs bébés.
Tout d’abord, une femme enceinte ne doit pas utiliser d’huiles essentielles durant les 3 premiers mois de grossesse. Etant des produits neurotoxiques contenant des molécules cétones, les huiles essentielles peuvent provoquer diverses réactions pouvant alors entrainer des fausses couches. En effet, les huiles essentielles peuvent causer des irritations cutanées, des allergies, des problèmes au niveau des voies respiratoires, etc. Ainsi, durant le premier trimestre de grossesse, les huiles essentielles représentent un danger pour le fœtus en formation. De même, ces produits ne doivent pas non plus être utilisés par les femmes allaitantes ou pour les enfants en bas âge pour les mêmes raisons que celles citées précédemment, les risques sont les mêmes que pour les femmes enceintes.
Si durant le suivi de votre grossesse, les professionnels de santé accordent l’usage d’huiles essentielles, il faudra impérativement respecter les posologies. Ces huiles ne devront pas être ingérées. Outre l’application cutanée locale, l’inhalation avec un ou la distillation à la vapeur seront aussi envisageables. La fréquence d’utilisation quotidienne ne doit pas dépasser 6 gouttes pour une application cutanée, les huiles essentiels devront toujours être diluées, avec des huiles végétales par exemple. Certaines huiles essentielles sont plus neurotoxiques, c’est le cas des menthes, de l’eucalyptus mentholé, de la sauge officinale ou encore du camphré, tout extrait doit être impérativement proscrit. Il en est de même pour les huiles essentielles abortives : le niaouli, le clou de girofle, le cèdre, la palmarosa et le cyprès. Pour ce qui est de l’application locale, il faudra éviter l’application au niveau de la ceinture abdominale et les zones proches du bébé.
Ainsi, certaines huiles essentielles peuvent être efficaces sur les nausées, la fatigue ou encore les insomnies durant la grossesse. Une trentaine d’huiles essentielles sont autorisées chez la future maman à partir du 4ème mois de grossesse parce qu’elles ne renferment pas de molécules sensibles dangereuses. Cependant, avant toute utilisation d’une huile essentielle préférez l’avis de votre médecin généraliste ou gynécologue.